La fête de Samhain, le prince des ténèbres, est une célébration païenne et celtique qui commémorait la fin de l’été et le début de la saison courte. Elle existe depuis environ 2500 ans et était fêtée le 31 octobre, qui correspondait au dernier jour de l’année du calendrier celte.
Lors de cette célébration, les druides priaient les Dieux pour les remercier des récoltes de l’année écoulée et afin qu’ils assurent leur protection durant l’hiver. La fête durait 7 jours, 3 jours avant la Samhain et 3 jours après, et était obligatoire. Elle avait pour but d’accueillir la nouvelle année, mais aussi les défunts, autorisés à rendre visite aux vivants ce seul jour de l’année. Alors, les disparus étaient honorés par un grand repas et avaient leur place à table.
Les druides allumaient des feux sacrés et offraient des sacrifices pour faire revenir le soleil et calmer les mauvais esprits. Chaque habitant emportait chez lui une part de ce feu sacré pour allumer un foyer nouveau dans sa maison. La citrouille utilisée aujourd’hui comme lanterne pourrait rappeler les réceptacles utilisés pour ramener le feu chez soi, et qui étaient peut-être à l’origine des navets.
Les Celtes, croyant que des fantômes et des sorcières se promenaient sur la terre le soir du 31 octobre, se mirent à se déguiser pour ne pas être reconnus par ces fantômes et ces sorcières.
Lorsqu’au Moyen-Age, en 609, le Pape Boniface IV déclara le 1er novembre Fête de tous les Saints (La Toussaint), appelée en anglais « All Hallows Day », la célébration celtique de la Samhain la veille devint « All Hallows Eve » (« veille de la Toussaint ») et donna plus tard le nom d’ « Hallowe’en ».

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